AU BASCOU
Bistrot Basque
8 rue Réaumur, 75003
Tél : 01 42 72 69 25
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h30 et de 19h45 à 22h30
Carte : Gibiers, lièvre à la Royale - Oreiller de la Belle Aurore - Axoa de veau - Boudin Basque - Morue au chorizo Pimientos de piquillos - Palet de croustillant de cochon - Millefeuille vanille aérien
Prix : 20 € - 40 €
Très bon chef
CASA BINI
Brasserie
36 rue Grégoire de Tours, 75006
Tél = 01 46 34 05 60
Ouvert du lundi au dimanche de 12h30 à 14h30 et de 19h30 à 23h
Carte : Le menu change régulièrement
Prix. : 30 € - 50 €
Classique. Nombreux fans.
BOFINGER
Brasserie
5-7 rue de la Bastiller, 75004
Tél : 01 42 72 87 82
Ouvert du lundi au samedi de 12h à 15h et de 18h30 à minuit.
Le dimanche de 12h à 23h.
Carte : Huître, coquillages et crustacés - Foie gras de canard - Choucroutes Alsaciennes - Filet de bar rôti - Filet de boeuf grillé - Profiteroles au chocolat chaud valrhona
Prix : 19,50 € - 90 €
Menu déjeunez deux courses : 19,90 € - Menu déjeuner et dîner trois courses : 33 €
La meilleure brasserie alsacienne depuis toujours. Cadre unique.
CHEZ DENISE - LA TOUR MONTLHÉRY
Bistrot
5 rue des Prouvaires, 75001
Tél : 01 42 36 21 82
Ouvert du lundi au dimanche de 12h à 2h
Carte : Saumé fumé - Foie de veau - Baba rhum
Prix : 40 € - 60 €
Une institution
“La gastronomie est l'art d'utiliser la nourriture pour créer le bonheur.”
Du piquant venu d’ailleurs (ají de jadis)
Poulpe - Tentacule croustillante, salade guindillas, mayonnaise au chipotle, chorizo et piment padrón 42€. Le prix du plat fait son GPS : on est à l’Hôtel Ritz, carte d`été 2023. Passons sur le baroque d’additionner des piments (guindillas et chipotle) ou d’appeler piment le poivron de Padrón, dont le piquant est l’exception et pas la règle.
Mieux : demandons-nous, quand et comment s’est produit la mutation des palais parisiens en particulier et français en général, en laissant rentrer dans leur quotidien d’abord l’acidité, après l’amertume et enfin le piquant.
Si on oublie l’agneau au curry de La Coupole, depuis 1927, l’arrivée de la harissa avec les pieds noirs et tardivement, de la cuisine thai (ou bien la touche chauvine du piment d’Espelette, ersatz du pimentón espagnol), peu de sursauts aux repas du XXe siècle.
Le XXI l’ouvrira l’Astrance, que dès sa naissance, en 2002, afficha une glace au poivron.
Puis, le piquant a fleuri dans les quartiers branchés parisiens à partir des cuisines plus ou moins asiatiques (de Double Dragon à 3 fois plus de piment).
Tacos de Mexique, déformés par des frenchs tacos lyonnais, et du ceviche avec sa leche de tigre, ce jus de ceviche où l’ají (nom péruvien des piments ; chile étant le nom mexicain) mixe avec de citron et de l’oignon.
Version argentine, enfin, le chimichurri, sauce barbecue du pays de l’asado, aussi à base d’ají, un joker dans des bistrots très parisiens.
Cet été, aux Buttes Chaumont, le Pavillon Puebla dévient Tacos Puebla, du tequila et des mezcal Casamigo (Georges Clooney) pour éteindre le piquant.
Plus popu, rue Lafayette, tacos al pastor ou bien de nopal, de la main d’une Mexicaine, Aby Zorzi.
Derrière tant de nouveautés, cependant, 10.000 ans d’histoire, sud (Incas) et centre/nord-américaine (Mayas et Aztèques) avant d’en dévenir espagnole, portugaise et enfin asiatique.
Mais cela c’est une autre histoire. Piquante.
Les produits de saison
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco