Le Dicton du jour :
« À Saint-Jules, les sansonnets tiennent ménage dans les clochers ».
Flora Danica
Poissons-brasserie danoise/nordique|75008 PARIS
Régulièrement l’objet de critiques, l’endroit est pourtant immuable. Tout tourne autour du Saumon, des harengs et des salades. Rien à y redire. Les tentatives d’innovation ne sont pas toujours très heureuses. Mais l’ensemble se tient bien. Je me focalise sur les spécialités danoises et je n’ai jamais été déçu.
Le service a fait des progrès spectaculaires et l’atmosphère est devenue très agréable.
Le lieu a son charme et tout particulièrement dès les premiers beaux jours quand réouvre la terrasse.
Oscar et Thibault
Le Flora Danica
Maison du Danemark
142 Champs Elysées
75008 Paris
Paris brûle-t-elle ? Ma ville lumière masculinisée le temps
- sans cerises - d’un film
J’aime le foie de veau, ma foi ! Et je ne l’ai pas trouvé ailleurs comme en France (pareil que pour le ris de veau). Soit que les bêtes à abattre ont des meilleurs abats, soit l’élevage, soit la qualité du boucher.
À ce propos et en référence au foie de veau, les détails de finition, chez le - bon - boucher, feront une différence telle qu’elle m’évoque ce que me disait Joël Robuchon quand je lui signalais que quelque chose n’était-ce qu’un point de détail.
- « La cuisine n’est que des détails ».Voilà que je sors de chez mon boucher avec un beau morceau de 300 g de foie de veau, impeccable (qui m’a couté 14,50 €), que je vais marquer à la poêle et finir au four avec une tombée de poireaux, et je passe devant l’une de ces mini chaînes à burgers dites gastronomiques - elle se revendique best in the town (!) - et dont on affiche 15,50 € le burger à trimballer pour un
- triste : cela n’engage que moi - repas.
Je peux parler aussi des hot-dogs à 14,50 €. Et aussi, en revanche, des entrée/plat ou plat/dessert, dans des petits restos de quartier, entre 17 et 20 €, toujours à Paris, une ville réputée chère.
(Ma chère Paris, qui dans une expo face aux Catacombes, reprend le titre d’un film célèbre, Paris brûle-t-il ? est masculinisé).
Comme en même temps 65 Millions de Consommateurs prend en flagrante délice l’industrie alimentaire en dénonçant le manque d’information sur l’origine de ce que compose les si consommés plats préparés, que les fromages industriels se vendent plus et mieux que ceux au lait cru, que la population rurale aime les hypermarchés et que les écœurants ersatz et autres huiles de truffe ont pris le pas sur les originaux (même sur les palais), je n’ai d’autre option, aïe ! que celle de revenir sur le mot de feu Manuel Vázquez Montalbán, qui disait à peu près ceci :
« manger ou ne pas manger c’est une affaire d’argent ; manger bon en revanche ne l’est pas ».
Souvenir enfin d’un soir où je trouve une place au comptoir d’un bistrot plein comme un œuf (parfait !) et le chef, Sébastien Dagoneau, au four et au moulin car il se partage volontiers entre cuisine et salle, me conseille un foie de veau pas présent sur la carte menu. Une autre fois ce sera une pièce de veau. Des petites surprises bienvenues.
Mais simplement les entrées/plat/dessert (35 € midi / 42 € le soir) suffisent au bonheur. Et quelle carte de vins ! Avec des raretés à moins de 50 € comme le Romo (pour romorantin) des Huard, en Cour-Cheverny.Le Cornichon. 34 rue Gassendi, 75014 Paris
Tél. : 01 43 20 40 19. Fermé les weekends.
Oscar Caballero est journaliste culturel, chroniqueur gastronomique et auteur. Notamment de « Quand la cuisine fait date”.
Les produits de saison
Les produits que l’on peut légitimement trouver sur nos tables en cette saison.
Saint-Pierre
Nous sommes en pleine période des Saint-Pierre (en principe d’avril à juillet). L’occasion de se faire plaisir avec ce poisson exceptionnel. C’est un poisson maigre que l’on peut cuisiner de mille et une façon mais surtout ne jamais le faire frire, la chair est trop fine pour cela.
Macarons
Il s’agit d’une pâte d’amandes, mêlée de sucre et de blanc d’œuf et cuite au four. Comme beaucoup de pâtisseries et de confiseries le macaron nous est venu d’Italie et plus particulièrement de Venise au temps de la Renaissance.
En France, ceux de Nancy sont depuis des siècles parmi les plus renommés…
(Source : dictionnaire de l’académie des gastronomes)